Réactions tchèques à la catastrophe aérienne de New-York

Catastrophe aérienne de New-York

La chute tragique de l'Airbus A-300, à New-York, fait la une de l'actualité, dans les médias. Alain Slivinsky s'est intéressé aux réactions en République tchèque.

Catastrophe aérienne de New-York
Le président de la République, Vaclav Havel, quand il a pris connaissance de la tragédie qui vient, de nouveau, de frapper la ville de New-York, a envoyé un télégramme de condoléances au président des Etats-Unis, George Bush. Le porte-parole du bureau présidentiel, Martin Kraft, a déclaré que Vaclav Havel y avait exprimé sa profonde compassion pour la nation américaine, exposée, en si peu de temps, après les attentats du 11 septembre, à une nouvelle tragédie. Le chef de l'Etat a, aussi, exprimé ses condoléances et celles de ses concitoyens, se déclarant sprirituellement proche de ceux qui, en raison de la catastrophe, ont perdu des proches. Vaclav Havel espère, sincèrement, que les raisons de cette tragédie seront éclaircies, le plus tôt possible.

D'un autre côté, en raison de la catastrophe, le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross, a convoqué, dans la soirée de lundi, l'état-major de crise. Les ministres de la Défense, des Affaires étrangères et des Transports et Communications, le président de la Police tchèque et les chefs des services de renseignement étaient présents. Après la réunion de l'état-major de crise, le ministre de l'Intérieur était en mesure de déclarer aux journalistes : « En ce moment, nous ne voyons pas la nécessité de renforcer les mesures de sécurité. Nous ne disposons pas d'informations opérationnelles ou autres, qui pourraient indiquer que la sécurité, dans le pays, pourrait être menacée ». Selon le ministre des Transports et des Communications, Jaromir Schling, la tragédie de New-York n'aura aucune conséquence sur le trafic aérien entre les Etats-Unis et la République tchèque. Même le vol de la compagnie aérienne tchèque CSA, parti de Prague lundi, a pu atterir à New-York.

En ce qui concerne les forces armées tchèques, pas de renforcement non plus des mesures de sécurité prises, après le 11 septembre. Les ministères de la Défense et de l'Intérieur sont unanimes : On ne peut sous-estimer la situation, mais il faut, d'abord, élucider les raisons de la catastrophe - accident d'ordre technique ou autre.