A la veille des examens d'entrée dans les universités...

Photo: European Commission
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A l'échelle internationale, la République tchèque se range, hélas, parmi les pays au faible taux de diplômés des écoles supérieures. Pourtant, le nombre de jeunes rêvant d'un diplôme universitaire s'accroît d'année en année. Ceux qui optent pour les écoles supérieures d'Etat devront, comme chaque année, au mois de juin, se plier à la redoutable procédure d'admission... Quelles sont leurs chances de réussite, à Prague et en province ? Et quelles écoles sont, cette année, "au top" ?

Photo: European Commission
Prague et Brno... Les deux plus grandes villes du pays, dont les universités passent pour les plus prestigieuses et sont, par conséquent, les plus convoitées. Des 30 000 candidats de l'année dernière, l'Université Masaryk de Brno en a admis un peu moins d'un tiers. L'Université Charles de Prague, dont les facultés se trouvent aussi hors de la capitale, a accepté, en 2004, près de 40% des 24 000 candidats à l'admission. Cette année, elle a reçu encore plus de dossiers d'inscription (chaque candidat peut en déposer plusieurs), mais... le nombre de places disponibles reste toujours plus ou moins le même, à Prague comme ailleurs. A l'Université de Bohême du sud de Ceske Budejovice, par exemple, le nombre de candidatures reçues cette année est quatre fois plus élevé que le numerus clausus fixé par l'école... Difficile, dans un tel contexte, de faire face au déficit de diplômés.

Quant aux disciplines particulièrement prisées, la situation est semblable dans toutes les villes universitaires du pays, en Bohême comme en Moravie : en haut de l'échelle se situent les facultés de droit, avec une statistique peu encourageante : celle de Brno a accepté, l'année passée, presque 900 des 8 000 candidats... Globalement, les jeunes visent surtout les sciences humaines, sociales, la médecine et l'économie, les études techniques étant en déclin. La faculté des lettres de l'Université Charles se range, avec celle de droit, parmi les écoles qui font rêver de nombreux bacheliers : avec la psychologie, les études de la langue et de la littérature tchèques et de l'anglais en tête des disciplines favorites des jeunes Tchèques. Numerus clausus ou pas, ces derniers peuvent choisir aussi parmi la quarantaine d'écoles supérieures privées qui existent dans le pays, s'ils en ont les moyens financiers, bien sûr.

Auteur: Magdalena Segertová
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