A la veille des examens d'entrée dans les universités...
A l'échelle internationale, la République tchèque se range, hélas, parmi les pays au faible taux de diplômés des écoles supérieures. Pourtant, le nombre de jeunes rêvant d'un diplôme universitaire s'accroît d'année en année. Ceux qui optent pour les écoles supérieures d'Etat devront, comme chaque année, au mois de juin, se plier à la redoutable procédure d'admission... Quelles sont leurs chances de réussite, à Prague et en province ? Et quelles écoles sont, cette année, "au top" ?
Quant aux disciplines particulièrement prisées, la situation est semblable dans toutes les villes universitaires du pays, en Bohême comme en Moravie : en haut de l'échelle se situent les facultés de droit, avec une statistique peu encourageante : celle de Brno a accepté, l'année passée, presque 900 des 8 000 candidats... Globalement, les jeunes visent surtout les sciences humaines, sociales, la médecine et l'économie, les études techniques étant en déclin. La faculté des lettres de l'Université Charles se range, avec celle de droit, parmi les écoles qui font rêver de nombreux bacheliers : avec la psychologie, les études de la langue et de la littérature tchèques et de l'anglais en tête des disciplines favorites des jeunes Tchèques. Numerus clausus ou pas, ces derniers peuvent choisir aussi parmi la quarantaine d'écoles supérieures privées qui existent dans le pays, s'ils en ont les moyens financiers, bien sûr.