Agenda culturel
Je vous présenterai aujourd'hui le Palais Acropolis, un des lieux phares du quartier de Zizkov. Petit aperçu également sur la galerie Futura, dont la dernière exposition tente de mettre en relation art contemporain et grand public - et oui, c'est possible - et pour finir, on vous donnera l'adresse d'un petit bar, dans lequel on visionne encore des courts-métrages en 8 mm.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'Acropolis, c'est une des boîtes qui a participé à ma fascination pour Prague et sa vie nocturne. En tant que petite Parisienne, le mot « boîte » ou « club » était placé d'avance dans une case péjorative de mon cerveau, car il était lié à des mots comme « VIP », « cher », « commercial », etc. Or, le Palais Acropolis est tout le contraire. Ce n'est pas seulement une boîte, c'est aussi un théâtre, un café-restaurant et une salle de concert. L'entrée du club est gratuite et, au début de la soirée, les gens sirotent tranquillement leurs bières en discutant. Puis, naturellement, ils se mettent à danser. Deux salles, deux ambiances différentes, comme ça on est sûr de ne pas s'ennuyer. De plus, la musique change tous les jours, mais l'atmosphère est toujours bonne.
On passe aux galeries avec « Chaplin Resident Fighter », c'est le titre de l'exposition qui vient de débuter chez Futura. Il est ici question du problème de la place de l'art contemporain dans notre société et dans la vie de tous les jours. L'artiste a-t-il un rôle social ou bien le Bauhaus est-il complètement passé aux oubliettes ? En fait, d'après le titre, « Chaplin » serait l'artiste et « resident fighter » un de ses rôles possibles... les autres restant à découvrir sur place.
Un projet en partie photographique mené par Milan Salak, Jiri David et Jan Kadlec. « Chaplin Resident Fighter », c'est donc à la galerie Futura jusqu'au 11 février 2007.
On termine avec Exit, un bar plus que sympathique. En entrant, l'espace semble plutôt étroit, mais on découvre assez vite de nouvelles salles en enfilade. Des tableaux partout sur des murs peints en vert, jaune, rose, un baby foot au fond, et encore derrière, le clou du bar, une petite salle où sont projetés des films d'auteur. Mais attention, pas n'importe quels films, des bobines de 8 mm ! Je m'y suis rendue et j'ai pu voir un court métrage très poétique sur Prague et ses environs, tandis que l'auteur lisait des textes en tchèque et jouait de l'accordéon. Un lieu underground qui ne paye pas de mine, c'est donc Exit, dans la rue Stitneho, à Zizkov de nouveau.
