Fin du litige sur la centrale nucléaire de Temelin
Dix heures d'âpres discussions pour arriver à un compromis sur la centrale nucléaire de Temelin, en Bohême du sud. Un bras de fer entre la Tchéquie et l'Autriche - les détails par Alain Slivinsky.
« Je voudrais remercier les deux parties pour cette solution courageuse. Je suis très heureux, qu'en un an, on ait trouvé la solution des problèmes de la centrale nucléaire. La question de la coopération entre l'Autriche et la Tchéquie, dans le domaine de la sécurité nucléaire, a atteint un niveau sans précédent dans le monde, en ce qui concerne le degré d'information mutuel ».
Selon le commissaire, encore, le calendrier des entretiens sur l'adhésion de la Tchéquie à l'Union européenne peut donc être maintenu. Dans le document, qui revêt un caractère juridique, on relève sept engagements de la Tchéquie, qui feront partie du protocole d'adhésion du pays à l'Union. Quels sont ces engagements ? Fournir l'analyse de l'altération du réacteur ; tester le circuit primaire par les méthodes les plus modernes ; terminer la documentation prouvant que les équipements de sécurité les plus importants peuvent fonctionner en cas d'accident ou de tremblement de terre ; tester encore une fois la résistance aux tremblements de terre ; construire un mur de séparation entre les tuyauteries énergétiques, trop proches l'une de l'autre ; fournir le scénario des mesures prises, en cas d'accident ; fournir le certificat de la bonne fermeture des valves de sécurité du circuit secondaire, lors d'une interpénétration eau - vapeur. Commentaire de Dana Drabova, directrice de l'Office national tchèque pour la sécurité nucléaire :
« Ces engagements sont déjà en cours de réalisation ».
D'après elle, le problème n'était pas technique, mais politique. Il était, très certainement, des plus importants pour les deux pays car, lors de la rencontre de Bruxelles, le Premier ministre tchèque et le Chancelier autrichien n'ont même pas pris de déjeuner. Tout juste des casse-croûte !