Réactions à l'arrestation des citoyens tchèques à Cuba
En dehors des notes de protesta tion du ministère des Affaires étrangères tchèque, le ministre Jan Kavan se prononce personnellement sur l'affaire des deux Tchèques emprisonnés à Cuba, dans le quotidien Pravo. Il pense que le procureur et les autorités cubaines arriveront à la conclusion que les deux citoyens tchèques n'ont pas violé les lois.
En dehors des notes de protesta tion du ministère des Affaires étrangères tchèque, le ministre Jan Kavan se prononce personnellement sur l'affaire des deux Tchèques emprisonnés à Cuba, dans le quotidien Pravo. Il pense que le procureur et les autorités cubaines arriveront à la conclusion que les deux citoyens tchèques n'ont pas violé les lois. L'affaire pourrait être réglée à l'amiable, jeudi déjà. Le chef de la diplomatie tchèque veut croire que le bon sens triomphera des émotions. De son côté, le président de la République, Vaclav Havel, réfléchit aux possibilités d'apporter son aide aux deux citoyens tchèques emprisonnés à La Havane. Une intervention éventuelle du chef de l'Etat est l'objet d'une discussion avec les Affaires étrangères. Le Président rentre, jeudi, de courtes vacances aux Iles Canaries.
La mère de Jan Bubenik a peur. Pour elle, il est inimaginable que son fils puisse être condamné à des années de prison. Il voulait seulement voir comment se présente le communisme. Dans les milieux politiques de tous bords, les réactions sont unanimes : la République tchèque doit prendre toutes les mesures possibles pour permettre le retour de ses citoyens. Dans le cas du passage de l'affaire en justice, on parle beaucoup de violation du droit international.